Présent à la séance de reddition de compte sur les réalisations du gouvernement au profit de Porto-Novo
- Le Patriarche salue la marque exceptionnelle du régime TALON et réitère les gratitudes de la ville pour la realisation d’œuvres inédites à Porto-Novo
–Flash-back sur l’historique du projet de réhabilitation initié par le doyen
-Mobilisation remarquable du Conseil des Sages à la séance du mercredi 29 mai 2024.
Le Conseil des Sages de la ville de Porto-Novo , sous la houlette de son Président, le Patriarche Urbain Karim da SILVA, était à la séance de reddition de compte initiée par le gouvernement afin de rendre compte des réalisations faites dans le cadre des PAG 1 et 2 conduits jusque-là , par le régime. Cette séance a été l’occasion pour les membres du gouvernement, présents aux côtés des élus et personnalités de la région de l’Ouémé, d’égrener les différentes réalisations du gouvernement au profit de la ville de Porto-Novo.
Tour à tour, le Maire de la ville, les députés et les membres du gouvernement se sont succédés au pupitre pour éclairer les populations sur les œuvres réalisées dans la capitale sans oublier les projets en cours de réalisation.
Le Patriarche salue la marque exceptionnelle du régime TALON et réitère les gratitudes de la ville pour ses œuvres inédites sur Porto-Novo
Au lendemain de cette séance, nous nous sommes rapprochés du Patriarche pour avoir ses impressions sur cette activité et obtenir son appréciation des réalisations faites à Porto-Novo. A ce propos, le président du conseil du conseil des sages est sans ambages : « Nous n’avons jamais vu un président travailler de cette manière avec des chantiers partout et au même moment dans le pays. C’est un bâtisseur exceptionnel et nous devons le soutenir, fortement, en priant constamment pour lui » a t-il dit d’entrée avant de poursuivre : « Ce que TALON fait pour Porto-Novo, aucun président ne l’a fait , même à 10%. Nous lui devons tout à Porto-Novo. C’est un homme du concret. Regardez vous-mêmes les nombreux chantiers ouverts actuellement. Nos marchés complètement reconstruits, les routes à Porto-Novo, c’est extraordinaire! Les difficultés qu’on avait en matière de circulation sont totalement oubliées. Merci à Dieu de nous avoir donné le Président TALON. Imaginez ce que Porto-Novo serait aujourd’hui si TALON n’était pas arrivé au pouvoir !!! » s’est-il exclamé. Le patriarche en a profité pour saluer les membres du gouvernement et les autres collaborateurs qui font un travail remarquable aux côtés du Président TALON.
Flash-back sur l’historique du projet de réhabilitation initié par le doyen
Nous vous proposons à l’occasion le prononcé du Patriarche sur l’historique du projet de réhabilitation initié par le doyen où tout a été dit , afin que l’histoire le retienne dans ses annales.
« …..La ville de Porto-Novo, capitale de notre pays et, autre fois, siège de ses institutions et , de son administration, a connu une longue traversée du désert ponctuée par des épisodes cocasses et , hauts en couleurs.
Tout commença quelques années après l’indépendance : Pour des raisons politiques inavouées, pour des motifs de sécurité, et par des arguments de performance économique évoqués à cause de la proximité des infrastructures du port et de l’aéroport, Porto-Novo fut, très tôt, abandonnée à un triste sort. Les pouvoirs successifs de courte durée, jusqu’à la révolution, avaient des agendas étriqués qui n’auraient jamais pu leur permettre d’inclure dans leurs préoccupations la restitution à Porto-Novo de son rôle de Capitale. En avaient-ils d’ailleurs le désir?
La révolution du 26 0ctobre 1972, tout le temps qu’elle dura, soit 17 ans, ne prit jamais en compte cet aspect. Elle ne restitua pas à Porto-Novo son dû, mais elle est pourtant à cœur l’équilibre inter régional, pour les autres provinces du pays.
Mieux, ou pire, la réforme territoriale de 1978, dépouilla Porto-Novo de contrées et terroirs importants de sa circonscription initiale, au profit de nouvelles collectivités territoriales.
Avec le Renouveau Démocratique, on allait voir ce qu’on allait voir
Un président déclara qu’il ferait des pavés, jusqu’à l’entrée de la ville, et s’y arrêterait pour bien nous montrer son hostilité.
Son successeur installa le Programme Spécial de Réhabilitation de la Ville de Porto-Novo, parce que le Conseil des Sages de la Ville de Porto-Novo, qui l’avait soutenu jusqu’à la victoire, veillait au grain. Certes, il ne pouvait, désormais parvenu au pouvoir, avec l’aide des fils de Porto-Novo, ignorer cette ville.
Le Conseil des Sages ne fit pas le pied de grue, mais insista lourdement, et autant qu’il fallut, pour obtenir la mise sur pied, du Programme spécial de Réhabilitation de la ville de Porto-Novo. Même si ce fut un service minimum, ce fut un nouveau point de départ.
Quelques millions jetés chaque année dans le Programme de Réhabilitation, pour se donner bonne conscience, furent la part de Porto-Novo, mais permirent d’obtenir un tant soit peu.
Le dernier mandat du troisième président est bien jalonné de pose de premières ou dernières pierres.Toujours est-il qu’il laissa Porto-Novo repue, d’abandon et de délabrement. Ce président peut-il me regarder dans les yeux et me dire qu’il a mieux fait? Ce qu’il a réussi, c’est surtout les poses de premières pierres auxquelles étaient invités les étrangers de passage. Est-ce cela qu’on peut comparer aux réalisations du président TALON ?
II faut ajouter à cela, qu’avant la fin de son premier mandat, j’étais allé voir ce président, accompagnés de Feu Yekini, roi des Yoruba de Porto-Novo, et de Feu Dê KPOTOZOUNME, le roi Goun de la ville, en tant que héritiers et représentants des trois communautés, créole, Yoruba , et, goun, qui sont les composantes de la population de Porto-Novo, afin de lui donner des explications et le sensibiliser sur l’importance d’un Grand Marché International pour Porto-Novo la capitale.
Il ne comprit pas notre préoccupation dont il n’était pas conscient et qui n’était d’ailleurs pas la sienne.. Tout comme, du reste, toutes les angoisses de Porto-Novo. Or, cela représentait et représente toujours, pour Porto-Novo, une infrastructure décisive et importante de développement indéniable. Toutes les promesses n’ont jamais été tenues.
Cette compréhension fut pourtant inaccessible à notre président, de ce temps-là. Mais, Dieu ne dort pas. Et, c’est alors que l’imprévu, auquel personne n’avait même, pu penser, se produisit : la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement de la Rupture, atteignit Porto-Novo, comme toutes les régions du pays.
Les réalisations à Porto-Novo, du régime de la Rupture, sont si nombreuses et, toutes très appréciables, qu’on ne s’y reconnaît plus, en circulant dans la ville.
Ce changement porte un nom : Patrice TALON.
C’est à lui, Patrice TALON, que Porto-Novo doit d’avoir changé de face. C’est grâce à lui que Porto-Novo est passée, de la déchéance à la dignité, de la honte à la fierté, des ténèbres à la clarté, à une bonne visibilité. Adieu la désolation.
Néanmoins, il subsiste quelques points que nous plaiderons ici, confiant que nous serons entendus. Porto-Novo a besoin d’un grand marché international. Notre promiscuité avec le Nigéria, la capacité générale et indiscutable des femmes de Porto-Novo en matière de commerce, font que nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à laisser passer cette chance d’affaires importantes avec notre grand voisin de l’Est. D’autre part, un grand marché international à Porto-Novo règlerait plusieurs problèmes.
Ces braves femmes seraient plus proches de leurs enfants qu’elles laissent le matin pour rentrer le soir en allant à Cotonou.
Elles seraient moins épuisées lorsqu’elles reviennent à la maison et elles feraient de meilleurs profits. En effet, plutôt que d’aller jusqu’à Cotonou ou, encore plus loin, le client trouverait, plus près de sa frontière, donc plus près de chez lui, ici à Porto-Novo, ce qu’il recherche..
Le Marché international à Porto-Novo règlerait des problèmes de trois ordres, au minimum, savoir la santé, le social et l’économie, faisant alors de Porto-Novo une très bonne destination.
La réalisation d’une telle infrastructure de grand marché international et d’autres, tant administratives qu’officielles, permettra à Porto-Novo d’être une ville capitale digne de ce nom, parée de véritables attributs.
Toutefois, pour ce qui a été fait, sous nos yeux, depuis l’avènement de la Rupture, nous ne saurons, jamais et assez, dire notre reconnaissance, à son Excellence M. Patrice TALON, Président de la République du Bénin.
En effet, et alors qu’on pensait qu’il avait fait énormément déjà, qu’il nous avait beaucoup donné, et qu’ainsi, lui en demander encore, revenait à exagérer, ou ne pas savoir se tenir, voilà qu’il commence par nous construire une autoroute à 4 voies pour accéder à Porto-Novo, depuis Sèmè, sur dix kilomètres.
Et, ce n’est pas tout. Un nouveau pont de quatre voies, également, sera construit. Il sera d’une telle hauteur que la circulation de bateaux est envisagée. Ils pourront naviguer depuis le Nigeria et parcourir l’Ouémé, jusqu’au lac Nokoué, Ganvié, et au-delà.
Quel Président ! Quelle prouesse ! Et quel apport considérable pour notre tourisme ! Il faut rendre à César ce qui est à César, en toute justice. Patrice TALON a fait pour notre ville capitale, plus qu’aucun fils de Porto-Novo, depuis l’indépendance de ce pays. Telle est l’incontestable vérité à laquelle personne ne pourra échapper.
Je vous remercie».