Réaction du Patriarche Urbain Karim Elisio da SILVA aux propos nigériens de Kemi Séba.
<<Ce n’est pas une action personnelle contre le Président Talon, c’est une entreprise scélérate contre le Bénin tout
entier!>>
La récente déclaration de Kèmi Séba au Niger interpelle la conscience de chacun de nous et forcément appelle les uns et les autres, enfants de ce Bénin, à se poser, légitimement comme il se doit, quelques questions.
Afin que son propos soit intelligible, le Patriarche Urbain Karim Elisio da SILVA voudrait rappeler ici que Kemi Séba a fait une déclaration, à l’extérieur du Bénin, au Niger voisin, et dont la teneur reste à vérifier, contre le Bénin, et le Président de la République du Bénin, son excellence, M. Patrice TALON.
Cette fois-ci dit-il, il est allé trop loin.
En effet, Kemi Séba, prenant le contrepied de la position du gouvernement Béninois, rapporte qu’ << il y a des militaires français, légionnaires noirs, qui se font passer pour des militaires béninois, en collaboration avec le gouvernement béninois, entraînent une partie de la population, une minorité, des jeunes désœuvrés, qu’ils instrumentalisent contre les ennemis du gouvernement français… Quant à l’armée française, et les légionnaires noirs de peau qui sont présents au Bénin aujourd’hui, notamment au parc W, si je ne m’abuse, je dis et je répète que nous savons que vous êtes là, entre autres, parce qu’il y a d’autres endroits… Nous avons les informations, des informations très précises… >>
D’abord, par la nature des propos, en considérant le contexte actuel entre les deux pays, le lieu où de tels propos ont été tenus, et eu égard à leur véracité, il faut se poser la question dit le patriarche, de savoir si c’est un béninois, ou un apatride qui est l’auteur de telles affirmations, et ensuite est-ce un
adulte ou un môme qui tient de tels propos? Quelle est son éducation? Aurait-il fumé ou bu avant?
Les béninois souffrent du contexte actuel et c’est un béninois qui mettrait de l’huile sur le feu contre le Bénin, au Niger, pour aggraver la situation, sacrifier les intérêts du Bénin, et obtenir quoi en faveur de notre pays?
N’y en a-t-il pas assez de cette fermeture des frontières ? il ne faut pas s’y méprendre, ce n’est pas une action personnelle contre le Président Talon, c’est une entreprise scélérate contre le Bénin tout entier!
Si notre gouvernement est dans l’erreur ou la faute, ce qui n’est pas le cas, est-ce au Niger de nous en informer et serait-ce là-bas qu’un béninois doit aller se répandre de toute sa bile contre son pays. Comment aime-t-il ce pays?
Cet enfant né en France, qui a grandi en France, n’aime pas le Bénin, ne se bat pas pour le Bénin.
Tout le reste est mis en scène. Il vit de quoi sinon de ce genre de fracas pour se faire grassement payer par d’autres intérêts au Bénin…
Voilà un jeune désœuvré qui passe son temps sur internet à insulter tout le monde et déshonorer son propre pays. Celui-là est-il Béninois ?
Il ne suffit pas de s’appeler Cakpo-Chichi et d’avoir un passeport béninois, il faut aimer le pays et se comporter en digne fils.
Venons-en aux propos tenus, à leur véracité. Il ne s’agit pas de dire des choses en l’air, il faut le prouver. Ce genre de merle, avant d’être arrêté pour être jugé selon les lois de la République et subir toute la rigueur de la loi, devant les caméras du monde entier, doit être conduit sur les sites dont il parle pour être confronté à la réalité et prouver la véracité de ses informations dites précises comme il l’affirme.
On ne peut faire cadeau, au traître, des conséquences normales de ses propos délictuels et criminels contre son propre pays. Non!
Après cet exposé de l’affaire, ulcéré, et profondément indigné par ces propos de Kemi Séba, qu’il qualifie de subversifs, le patriarche da Silva en vient à tirer les conclusions suivantes qui s’imposent, et dont il faut tirer leçon, à son avis…
Et tout d’abord, dit-il, il est très regrettable de constater qu’un citoyen puisse désavouer les autorités
de son pays alors qu’il se trouve en territoire étranger, surtout lorsque ces deux nations sont en désaccord.
Une telle attitude n’est pas seulement indigne, elle frôle l’abandon de ses racines et de son identité nationale. Agir de la sorte, c’est se comporter en bâtard ou en apatride, reniant les valeurs et les responsabilités qui incombent à tout citoyen respectueux de sa patrie. Il est de mon devoir de stigmatiser fermement ce comportement.
Quelles que soient les circonstances ou les désaccords politiques ou personnels avec les autorités, il est impératif de faire preuve de loyauté et de solidarité envers son pays, particulièrement en temps de crise. Notre jeunesse doit le savoir!
Critiquer ouvertement et si vertement son propre pays en terre étrangère affaiblit non seulement
notre position, mais porte aussi atteinte à l’image et à l’unité nationale.
Il est donc crucial de rappeler à tous nos concitoyens l’importance de la dignité et du respect de nos institutions, même en exil ou en déplacement.
Car, l’essentiel est de promouvoir une attitude responsable et patriotique, en faisant preuve de discernement et de loyauté. Notre pays mérite notre soutien et notre respect, où que nous soyons.
Bien à tous. C’est unis et ensemble que nous sommes forts et en mesure de vaincre l’adversité.
Nous ne gagnerons pas notre indépendance par l’insolence, l’arrogance et l’inconséquence !
Vive la nation béninoise!
Le Patriarche en profite pour encourager le chef de l’État en ces termes: << Président TALON, du courage, le chien aboie la caravane passe. Sois trop fier de ce que tu fais pour le pays.