Le mercredi 4 septembre 2024, l’Alumnus DAAD, Dona Samuel Djebou, a donné le top à un atelier de trois jours sur les solutions durables pour la renaturation des villes africaines. L’hôtel Tibi-Libi d’Abomey-Calavi a accueilli cet événement.
Promouvoir des villes nourricières, biodiverses et neutres en carbone est l’objectif poursuivi par Djebou Samuel et son équipe en organisant, les 4, 5 et 6 septembre 2024, cette plateforme stratégique pour formuler des solutions durables et des recommandations pour la réhabilitation écologique et la préservation de l’écosystème des villes africaines. Des participants venus du Rwanda, Burundi, Nigeria, Togo, Mauritanie, de la Centrafrique, du Malawi et du Bénin ont répondu à l’appel lancé par Dona Samuel Djebou et la DAAD, soulignant ainsi l’envergure régionale de ce workshop. La cérémonie d’ouverture a vu la présence de plusieurs personnalités, notamment Tchibozo-Kekele Chanceline, représentante du Centre Africain pour le Développement Équitable (ACED), du Dr Bello Daouda, Spécialiste en changement climatique, ressources végétales et adaptation, Ahouandjinou Abel, Capitaine des eaux et forêt d’Abomey-Calavi et Djebou Dona Samuel, organisateur principal de l’évènement. Djebou Dona Samuel a exprimé l’importance cruciale de ce workshop pour ceux qui souhaitent voir renaître l’Éden sur terre. « L’objectif principal de cette rencontre est de co-créer des solutions qui permettront de transformer nos villes en espaces verts, durables et résilients. Nous devons repenser notre rapport à la nature et agir dès maintenant pour construire l’avenir de nos villes africaines », a-t-il déclaré. Tchibozo-Kekele Chanceline, représentante de l’ACED, a ajouté : « Ces trois jours d’ateliers sont une occasion de partager des pratiques exemplaires et d’apprendre les uns des autres. Nous devons nous engager ensemble pour faire face aux défis environnementaux auxquels nos villes sont confrontées. » Abondant dans le même sens, Dr Dedewanou Semako Justin a souligné : « Les discussions de ces trois jours doivent déboucher sur des actions concrètes. Il ne s’agit pas seulement de parler de renaturation, mais de trouver des moyens d’intégrer ces pratiques dans nos politiques urbaines et de les mettre en œuvre. »
Après ces interventions inspirantes et scientifiques, Djebou Dona Samuel a officiellement lancé les travaux, en exhortant les participants à se concentrer pleinement sur les réflexions à venir. « La renaturation des villes africaines est essentielle pour garantir la résilience face aux changements climatiques. Nous devons adopter une approche intégrée qui allie développement urbain et protection de la biodiversité », a confié Gnanvi Gwladys, avant d’ajouter que les solutions qui seront élaborées doivent être applicables et adaptées aux réalités locales, sachant que l’engagement communautaire est la clé du succès de tout projet de renaturation. Comme elle, Hansinon Aurel Babatoundé s’est dit très intéressé par ce sujet, affirmant : « L’urbanisation rapide ne doit pas se faire au détriment de la nature. Nous devons réconcilier croissance urbaine et préservation des écosystèmes pour garantir un avenir durable. » Après la cérémonie d’ouverture, la première journée a été marquée par plusieurs communications animées par des experts de renom, notamment le Dr Bello Daouda, consultant formateur agronome, Hounkpevi Achille, spécialiste en économie de la nature à ACED, et Ahouandjinou Abel, Capitaine des eaux et forêts d’Abomey-Calavi. Ces échanges ont permis d’approfondir les discussions sur les stratégies pour créer des villes nourricières, biodiverses et neutres en carbone, tout en engageant les participants dans la recherche de solutions concrètes pour l’Afrique.
Les trois jours ont été dédiés à l’élaboration de stratégies innovantes pour réinventer les villes africaines en harmonie avec l’écosystème. Tel un catalyseur, la dernière journée a été marquée par des visites guidées sur des sites « Espace vert DMH » installé par ACED à Kpota et « Coopérative AGROECO » à Ouèdo, permettant aux participants de confronter les notions acquises avec la réalité du terrain.
Ces visites ont renforcé les apprentissages reçus lors des différentes communications animées par des experts de renom. C’est par une cérémonie de remise des attestations qu’un terme a été mis à ces trois jours de formation laissant participants et formateurs admiratifs. Tchibozo-Kekele Chanceline, participante : « Ces trois jours ont été extrêmement enrichissants. Les visites de terrain ont permis de mieux comprendre les enjeux de la renaturation en milieu urbain. Je repars avec des connaissances pratiques que je vais rapidement mettre en application. »
Bonou Gbo Hamdy, participant/Formateur : « Cette formation a dépassé mes attentes. Les interventions des experts étaient très pertinentes, et les visites guidées ont véritablement renforcé la compréhension des concepts. C’est une expérience que je recommande vivement. » Au terme de ces trois jours, il est clair que la renaturation des villes africaines ne se limitera pas à des idées, mais à des actions concrètes pour un avenir durable et prospère pour nos cités. De par cet atelier, Dona Samuel Djebou et la DAAD marquent le début d’un engagement collectif pour transformer nos villes, en prouvant que l’Afrique peut allier développement urbain et respect de la nature.
Par Pancrasse Gandaho