L’éducation sexuelle est un domaine sensible qui suscite depuis toujours débats et controverses. Si l’objectif affiché est d’informer et de sensibiliser sur la santé reproductive et les comportements responsables, certaines initiatives semblent franchir une ligne rouge. C’est le cas du pénis artificiel en silicone de Medintim, un modèle présenté comme un outil pédagogique mais qui soulève de sérieuses interrogations sur ses implications morales et spirituelles.
Le dispositif en question est un modèle anatomique masculin en silicone destiné aux établissements scolaires, aux cabinets médicaux et aux centres de planification familiale. Son objectif, selon ses concepteurs, serait d’aider à mieux comprendre l’anatomie du sexe masculin et d’illustrer l’usage du préservatif. À première vue, l’intention peut sembler louable dans un contexte où l’éducation sexuelle est devenue une priorité pour de nombreux organismes. Mais au-delà de cet usage présumé, un tel dispositif pourrait bien devenir un vecteur de dépravation et de dérive sexuelle. L’introduction de ces objets dans les espaces d’apprentissage pose la question de leur impact sur la perception de la sexualité chez les jeunes et les adultes. Ne risque-t-on pas de favoriser la banalisation d’actes qui devraient rester encadrés par les valeurs de responsabilité et de pureté ? En proposant un modèle réaliste du sexe masculin, ce type de matériel peut encourager des pratiques éloignées des principes d’une sexualité responsable. Dans un monde où la pornographie et la sursexualisation sont omniprésentes, faut-il ajouter encore un autre élément qui pourrait être détourné à des fins non éducatives ? D’un point de vue moral et spirituel, l’usage de ce dispositif pourrait contribuer à la promotion d’une sexualité désacralisée, dissociée de l’engagement conjugal. La masturbation, souvent perçue comme un moyen d’exploration individuelle, est pourtant un sujet délicat qui, selon de nombreux leaders religieux, peut mener à des comportements addictifs et détériorer la perception des relations humaines. Les religions monothéistes, notamment le christianisme et l’islam, prônent la pureté et la chasteté avant le mariage. L’institution du mariage est présentée comme le cadre sacré dans lequel la sexualité trouve son plein épanouissement. Dès lors, la promotion de ce type de dispositifs interroge : n’encourage-t-on pas, sous couvert d’éducation, un affaiblissement des fondements de la famille et des valeurs morales ? Dans les saintes écritures, l’importance de la pureté est largement soulignée : « Fuyez l’impudicité. Tout autre péché qu’un homme commet est extérieur au corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. » (1 Corinthiens 6:18). Cette mise en garde rappelle combien la sexualité doit être perçue comme un don précieux, à préserver et à honorer dans le cadre du mariage.
Un risque d’attirer la colère divine ?
L’histoire biblique nous rappelle que Dieu a puni des civilisations entières pour avoir sombré dans l’impudicité et la perversion. Sodome et Gomorrhe en sont l’exemple le plus marquant (Genèse 19:24-25). Face à l’essor de technologies et d’objets qui banalisent les pratiques sexuelles, devons-nous nous attendre à des conséquences similaires ? En s’éloignant des principes divins, l’humanité court le risque de tomber dans une décadence morale de plus en plus prononcée. Or, comme l’indique 1 Thessaloniciens 4:3-5, Dieu appelle chaque individu à la sanctification et à la maîtrise de soi. Si l’éducation sexuelle est nécessaire pour prévenir les maladies et favoriser des comportements responsables, elle ne doit pas devenir un prétexte pour introduire des objets qui encouragent la dépravation. Il est essentiel que les institutions éducatives et sanitaires adoptent une approche équilibrée, qui prenne en compte les principes moraux et spirituels des populations concernées. Loin d’être une avancée bénéfique, l’usage de dispositifs comme le pénis artificiel en silicone pourrait bien ouvrir la porte à des pratiques incompatibles avec les valeurs de responsabilité et de pureté. Il est donc urgent que les décideurs prennent conscience des risques et orientent l’éducation sexuelle vers une démarche plus éthique et respectueuse des principes divins. Un tel dispositif est-il réellement un outil pédagogique ou une incitation déguisée à l’hypersexualisation ? La question mérite d’être posée.
Par Pancrasse GANDAHO