Sécurité routière
La répression des infractions liées au non-respect des prescriptions du code de la route bientôt dans sa phase 2
La 2e phase de répression des infractions liées au non-respect des prescriptions du code de la route est annoncée pour la fin du mois d’avril 2024. Au titre des infractions concernées par cette 2e phase, il y a la répression des conducteurs des véhicules ainsi que de leurs passagers qui dérogent au port obligatoire de la ceinture de sécurité.
Le port de ceinture de sécurité n’est pas uniquement pour le conducteur et son passager installé à l’avant. Il est exigé pour tous les occupants d’un véhicule. « La ceinture de sécurité est un dispositif dans le véhicule qui n’a pas été instauré par la police républicaine mais plutôt par le code de la route », a précisé le moniteur d’auto-école, Léonard Tonon. A l’en croire, il est obligatoire de porter sa ceinture, à l’avant comme à l’arrière du véhicule. « La ceinture de sécurité est une bande coulissante qui maintient une personne dans son siège en cas d’accident ou en cas de choc violent ou en cas d’un freinage brusque. A partir de cette définition, beaucoup doivent alors reconnaître qu’une ceinture est importante dans le véhicule automobile », a soutenu Léonard Tonon.
Le non port de la ceinture de sécurité est donc une violation du code de la route. Au Bénin, le contrôle a été toujours limité aux personnes à l’avant du véhicule. « On n’a pas cette habitude au Bénin, même si ceux de devant place leur ceinture de sécurité, on constate que les gens de derrière ne placent pas », a-t-il relevé. La police républicaine a donc décidé de contrôler le port de ceinture de sécurité de tous les occupants des véhicules.
Les fabricants automobiles installent le dispositif de ceinture de sécurité aussi bien pour le conducteur que pour les passagers. Tous les véhicules devraient donc disposer de ceinture de sécurité. Selon des informations, plusieurs véhicules achetés au port sont dépourvus de ceintures à l’arrière. Dans la mesure où le dispositif à l’arrière du véhicule n’est pas souvent utilisé, les ceintures seraient coupées pour tracter d’autres véhicules. « Si vous prenez 100 véhicules, allez voir d’abord la ceinture derrière, on va trouver au moins 70 ou 80 qui n’auront pas la ceinture de sécurité derrière », a indiqué le moniteur d’auto-école, Léonard Tonon.
Avec l’exigence du port de ceinture de sécurité de pour tous les passagers, les minibus Tokpa-Tokpa sont aussi en difficulté. Ces véhicules de transport commun dont les sièges sont souvent adaptés ne disposent pas de ceinture pour les passagers. Plus de 20 personnes s’entassent sur les petits sièges de ces minibus. Les conducteurs de véhicules sont tenus de se mettre en règle avant le démarrage de la 2e phase de répression annoncée pour fin avril.