Foire Internationale des Formations Professionnelles (FIFPro) 2024.
Pr Christophe Gandonou éclaire les jeunes bacheliers sur les choix raisonnés et logiques
-Il reçoit le soutien de plusieurs écoles supérieures privés
-Forte mobilisation des jeunes bacheliers d’Apro-Missérété et environs
(Manchette)
Le Siège du Collectif des Artisans d’Akpro-Missérété a abrité samedi 7 septembre dernier, la deuxième édition de la Foire Internationale des Formations Professionnelles (FIFPro) 2024.
C’est une initiative de la mairie des jeunes d’Akpro-Missérété appuyée par Professeur Christophe Gandonou, premier adjoint au maire d’Akpro-Missérété
Laurent HOUNDENOU
Plusieurs établissements de formation professionnelle supérieure du secteur privé ont pris part à cette foire. Il s’agit notamment de: IRGIB Africa, Institut Universitaire panafricain ( IUP), Institut polytechnique Paul Hazoumè ( IP HP) et Institut supérieur privé de formation en santé Raoul Follereau du Burkina Faso.
«Les formations professionnelles dans l’enseignement supérieur privé au Bénin et dans la sous-région : Enjeux et perspectives ». C’est le thème principal de cette foire faite de conférences débats avec des experts du domaine et des visites des stands installés par des universités privées en vue de permettre aux jeunes bacheliers d’explorer les meilleures offres de formations professionnelles. L’objectif principal est d’informer les jeunes bacheliers des offres de formations qui existent dans les privés mais aussi de leur présenter les conditions et les critères d’y avoir accès.Au total deux communications ont été données lors de cette foire. Animée par Martin Ogoussan , directeur des bourses et aides universitaires, la première communication portait sur les opportunités de bourses à l’étranger. Il a mis un accent particulier sur les différentes catégories de bourses, les pays qui les offrent et surtout la nécessité d’apprêter les différents documents nécessaires à l’instar du passeport pour ne pas les perdre après être sélectionné. Il a aussi évoqué la nécessité de comprendre les langues telles que l’anglais, le chinois et le russe sans oublier le contenu des bourses. Pour lui, voyager pour étudier à l’extérieur est un projet qu’il faut écrire.La deuxième communication est présentée par DrThéophile Kodjo Sonou, président de l’Institut universitaire panafricain ( IUP). Elle a pour thème : «Formation professionnelle au Bénin : Enjeux et perspectives pour les jeunes bacheliers». « En tant que jeune, ce n’est pas bon de ne pas avoir du travail. Donc il faut faire de formation professionnelle pour avoir du travail. C’est ceux sur quoi j’ai insisté dans ma communication», a-t-il laissé entendre. Quant à M. Djèmil Ligali, président de l’Institut polytechnique Paul Hazoumè, il a déclaré que tous ceux qui sont venus sont assez outillés pour savoir véritablement ce qui est bon pour un choix judicieux conduisant à une insertion dans la vie active.«Nous allons féliciter et encourager les organisateurs à commencer par le professeur Christophe Gandonou», a-t-il ajouté. Pour le professeur Christophe Gandonou, les universités privées forment plus des bacheliers au Bénin que les universités publiques. Le nombre de bacheliers qui s’inscrivent dans les universités publiques dépasse très largement le nombre qui s’inscrivent dans celles publiques. Donc , il est important que les bacheliers soient informés sur les offres de formation et les conditions d’accès à ces universités privées pour faire des choix raisonnés, logiques en fonction de ce qu’il savent. Nous avons , comme l’année passée, invité un certain nombre d’ établissements privés d’enseignement supérieur du Bénin mais aussi un, particulièrement du Burkina Faso qui forme notamment dans le domaine de la santé, qui est autorisé au Burkina et reconnu au Bénin par ses diplômes et formations», a-t-il précisé.