Le Réseau des femmes leaders pour le développement (Rfld) a organisé du lundi 01 au mercredi 03 juillet 2024, une formation régionale d’envergure à l’endroit des journalistes venus des pays de l’Afrique de l’ouest. L’hôtel les Oliviers a accueilli l’événement.
Améliorer l’accès aux ressources, notamment pour les groupes marginalisés, et renforcer les capacités de la société civile et des médias à résister aux restrictions de l’espace civique en Afrique. Tels sont les objectifs visés par le Réseau des femmes leaders pour le développement en organisant cette formation à l’endroit des journalistes et acteurs de la société civile. L’initiative, qui s’est étendue sur trois jours, a été lancée par le discours inaugural de la première autorité du Rfld, réaffirmant l’engagement de son organisation en faveur d’un espace civique plus libre. Dans son discours, Gloria Sekonnou AGUEH, a souligné l’importance de cette activité. « Cette formation est une manière pour le Rfld de réaffirmer son engagement pour un espace civique plus libre et plus expressif. Nous croyons fermement que des médias bien formés et une société civile dynamique sont essentiels pour le développement d’une démocratie robuste en Afrique de l’Ouest ». Elle a également invité les participants venus de plusieurs pays de la région à s’impliquer activement dans les débats, affirmant. « Je vous encourage tous à véritablement participer aux débats qui, j’en suis sûre, accoucheront de recommandations probantes pour la restauration de l’espace civique africain. Votre contribution est cruciale pour que nous puissions ensemble trouver des solutions innovantes et durables ».
Représentant une opportunité stratégique pour les journalistes de la région, cette formation leur a permis d’acquérir des compétences cruciales pour couvrir les droits humains de manière efficace et responsable. Le Rfld, en partenariat avec diverses organisations dont le consortium Charm, met en avant l’importance de la liberté d’expression et de la protection des droits humains en Afrique de l’Ouest. Voilà pourquoi les trois jours d’atelier sont meublés de programmes particulièrement riches, incluant des sessions de formation pratique, des discussions thématiques et des ateliers interactifs visant à équiper les journalistes avec des outils et des techniques pour mieux documenter et rapporter les violations des droits humains, tout en renforçant leur rôle en tant qu’acteurs clés dans la promotion de la justice et de la transparence.
Cette initiative du Rfld s’inscrit dans une démarche plus large de soutien et de renforcement des capacités des médias et de la société civile, contribuant ainsi à la création d’un environnement plus ouvert et respectueux des droits humains en Afrique de l’Ouest. Au soir de cette activité les participants sont repartis mieux outillés que jamais. Josiane Houehanou, membre actif de l’organisation non gouvernementale Femmes Engagées pour l’Émancipation et le Développement en abrégé FEMMES-EmanDev, a confié « Participer à cette formation a eu pour moi deux avantages. Le premier est qu’elle m’a outillée pour mieux jouer mon rôle en tant qu’Osc, et le second est qu’elle m’a permis de mieux comprendre les différents mécanismes au sein de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et comment interagir avec eux. ». L’activité a pris fin par une visite guidée au siège du Rfld à Porto-Novo.
Par Pancrasse Gandaho