Le nouveau code électoral fera prochainement l’objet de journées de réflexion de la part de l’Église catholique, annonce le président de l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance (OCCG), Père Nathanaël Soédé.
L’Église catholique veut réunir les Béninois autour du nouveau code électoral. Président de l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance (OCCG), Père Nathanaël Soédé a annoncé, dimanche 17 mars 2024, sur Bip radio, l’organisation par l’Église catholique des journées de réflexion autour de ce nouveau texte.
‘’On aura bientôt des journées de réflexion sur le code électoral. On va le faire, non pas pour prendre parti, mais pour aider les gens à comprendre. Est-ce que ce code électoral peut permettre le vivre ensemble ? On va réfléchir là-dessus et on va faire des suggestions’’, a-t-il affirmé.
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La loi votée par l’Assemblée nationale et déclarée conforme à la Constitution par la Cour constitutionnelle durcit les conditions de participation à la présidentielle, prévue en 2026. Depuis le 5 mars 2024, des amendements apportés au code électoral suscitent beaucoup de débat au sein de l’opinion publique et des partis.
‘’C’est l’une des rares que pour un code électoral, il y a beaucoup de bruits. Il faut qu’on accepte ça. C’est une étape de notre histoire’’, a réagi le Père Nathanaël Soédé.
L’homme de Dieu appelle les partis politiques et la société civile au calme. Il assure que l’Église catholique va jouer sa partition pour le respect des principes fondamentaux afin qu’une solution consensuelle soit trouvée autour du code électoral. ‘’Je suis sûr que nous allons arriver à un code, celui-là qui va nous rassembler. Ce que nous allons faire dans l’église, c’est d’inviter tout le monde. Que nul ne se dise vainqueur ni vaincu, que nous accueillions le document et voir ce qu’on peut faire pour sa mise en pratique’’, calme le Président de l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance (OCCG).
Le Père Nathanaël Soédé rappelle que le Bénin a connu pire que sa situation actuelle en 1989, veille de la Conférence nationale des forces vives de la nation, mais ‘’on est arrivé à s’entendre’’. ‘’Nous ne sommes pas encore à la fin du Bénin. Le Bénin n’aura pas la fin à moins que la fin du monde arrive et essayons de nous faire confiance mutuellement’’, a-t-il conclu.
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