Au Sénégal, la Cour suprême a examiné, vendredi 15 mars 2024, les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets établissant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et fixant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) essuie un nouvel échec. La Cour suprême a examiné, vendredi 15 mars 2024, les requêtes en référé déposées par le parti et ses alliés. Le PDS et cie s’opposent à la tenue de la présidentielle le 24 mars. Ils soutiennent que leur candidat a été injustement exclu de la course.
Alors, ils ont déposé un recours pour excès de pouvoir contre les décrets établissant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et fixant la durée de la campagne électorale pour le scrutin. La Cour suprême, dans sa décision, a déclaré irrecevable les recours. Ce qui permet pour processus électoral de se poursuivre.
La campagne électorale lancée le lundi 11 mars suit son cours et les différents candidats vont à la rencontre du peuple électeur. Privé de leur candidat en début de campagne, les militants de l’ex-Pastef ont retrouvé leur poulain, Bassirou Diomaye Faye libéré dans la nuit du jeudi 15 mars au même titre qu’Ousmane Sonko.