La semaine de Cyril Ramaphosa, président sud-africain, a commencé sous de vives tensions. Sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a accusé Pretoria d’être responsable d’une « violation massive des droits de l’homme ». Elon Musk a rapidement emboîté le pas, qualifiant les lois nationales sur la propriété d’« ouvertement racistes ».
Après la Chine, le Canada et le Mexique, désormais c’est l’Afrique du Sud, la nation la plus riche du continent africain, qui se retrouve dans le collimateur du duo « Trusk ». La cause de cette animosité ? Une loi agraire, signée le 23 janvier, qui permet à l’État de préempter des terrains privés pour des raisons d’intérêt général, ouvrant ainsi la voie à des expropriations sans compensation dans certains cas jugés « exceptionnels ». En Afrique du Sud, la question de la propriété foncière est un sujet particulièrement sensible. Trente ans après la fin de l’apartheid, les fermiers blancs, représentant seulement 7 % de la population, détiennent encore la majorité des terres.