Politique
Sur les 8 ans de gouvernance du Président Patrice TALON
Le député Assan Séïbou parle de la modernisation des grandes villes, des nombreux projets de transformations industrielles et des réformes en cours dans tous les secteurs
Dans le cadre des 8 ans de gouvernance du président Patrice TALON, nous nous sommes rapprochés du député Assan Séïbou, président du groupe parlementaire BR. A travers cette intervention à notre micro, l’homme a fait le tour d’horizon de tous les projets engagés , des réalisations faites pour moderniser les grandes villes du Bénin sans oublier les nombreuses réformes engagées dans tous les secteurs de la vie économique, sociale et administrative au Bénin. Lisez plutôt.
La question c’est par rapport aux 8 ans que Talon vient de fermer à la tête du pays. Si on doit tenir compte de ce bilan-là, on peut dire en général que c’est un bilan satisfaisant non pas parce que je suis mouvancier, je n’ai pas l’habitude de dire ce que je ne vois pas et surtout ce qui n’est pas juste.
Quand on veut apprécier le bilan d’un président on est obligé d’aller secteur par secteur pour regarder s’il a pu impacter les secteurs, est ce que son impact est particulier par rapport à ce qu’on a vécu avant ou bien c’est une répétition monotonique. Alors, nous prenons sur le plan des infrastructures, nous sommes tous d’accord que sur le plan aménagement de nos villes, les travaux d’équipement du pays, que ce que Talon a fait n’est pas comparable à aucun président avant lui. Sur le plan d’abord qualité et sur le plan de la quantité, quand vous regardez la ville de Cotonou parce que parfois les gens disent que c’est dans les villes il travaille, non. Prenez Cotonou, Porto-Novo, Calavi, partout où vous allez, vous voyez des travaux sans tambour ni trompette. Moi je n’ai jamais vu un officiel venu lancer le chantier par exemple de la double voie du carrefour Sèmè à Porto-Novo. Et quand on regarde, c’est une voie en construction dans les bas-fonds mais je n’ai pas vu de tapages autour. On voit les travaux et on est émerveillé. On a vu Cotonou avec la voie de la marina. Avant son arrivée au pouvoir, je ne m’imaginais jamais qu’on peut faire des choses pareilles. On a rasé pleins d’immeubles vétustes là pour être en train de construire des cités administratives.
Je viens de Natitingou par exemple qui est isolé de Cotonou, les travaux que j’ai vus, en tout cas, les travaux réalisés dans cette ville sont vraiment modernes. La ville a changé. Avant quand vous roulez dans le village de Natitingou, mais il n’y a pas des voies, les voies sont complètement cabossées, c’est des trous. Aujourd’hui vous y allez c’est asphalté, c’est goudronné dans la ville. Et même quand on disait asphaltage, je ne savais pas ce qu’on appelait asphaltage. Quand il disait qu’il a un plan d’asphaltage, moi je ne savais pas que c’était ça. Et ce n’est pas la seule ville. Vous prenez Parakou. Parakou n’a rien en commun avec ce dont Talon a hérité dans ce pays. C’est la capitale du Nord je peux vous le dire. Que ce soit sur le plan des voies, que ce soit sur le plan électrification, sur le plan même sanitaire ce qu’on a est énorme. Donc je peux prendre chaque ville et vous dire que c’est comme ça. Quand on va dans les villages, il y a des communes rurales qui n’espéraient jamais des infrastructures sportives du genre de ce que vous avez vu. C’est énorme. Donc, on peut évoquer beaucoup de choses sur le plan physique même pour dire que si c’est sur le plan bilan, Talon n’est pas du tout reprochable à un seul point. Non, il a fait. S’il boucle le projet qui a démarré aujourd’hui sur les 2KP dans le Nord, il n’aura pas une zone agricole qui n’aurait pas de routes pour évacuer les produits, aucune commune parce que à même temps qu’on fait la bretelle Djougou-Banikoara, on fait également Bembèrèkè-Sinendé. C’est-à-dire que toutes les zones de grande production seraient désenclavées avec des routes bitumées, de très bonnes routes. Quand vous voyez même construire les routes, vous êtes content. Regardez l’épaisseur de ce qu’on met sur les routes de Porto-Novo, c’est la même chose, 15cm, c’est quelque chose de durable ça. Et tout ça c’est sur ce que nous voyons.
Mais ce que nous ne voyons pas et qui est plus énorme, plus important que ça, parce que on fait des infrastructures et quand dans l’esprit des gens ça ne va pas, on fait des guerres, on amène des engins et on bombarde ce qu’on a même construit trop cher. Donc c’est sur le plan de l’esprit qu’il faut voir le grand progrès qui est fait. C’est les réformes qu’on appelle, les réformes politiques. Des réformes mêmes administratives. Regardez simplement, moi je n’ai pas besoin de me lever d’ici pour payer ma facture d’électricité et ma facture d’eau, je n’ai pas besoin de quitter cette table où nous sommes assis. J’ai l’argent dans mon téléphone je peux payer l’argent tout de suite et j’ai un compteur autonome, si je mets ça me regarde si je ne mets pas ça me regarde aussi. Mais est ce qu’il y a dix ans, un béninois pensait qu’on pouvait faire ça ? Moi j’avais dit que c’est impossible. Connaissant les béninois, ils vont tout compliquer pour qu’on ne réussisse jamais et on a réussi. Mentalement on ne peut plus ramener le béninois à dire je fais les rangs du matin au soir pour payer ma facture d’électricité.
Et sur le plan politique, nous avons trois partis seulement à l’Assemblée nationale qui comptent chacun au moins 28 députés. Mais nous sommes partis de 248 partis politiques, les textes qui ont été écrits, la rigueur qui a été mise pour qu’on arrive à ça, honnêtement, c’est un travail herculéen. Moi je n’ai pas la bouche pour qualifier ce genre de choses. C’est extrêmement magnifique, c’est extraordinaire. Aujourd’hui, tous les béninois ont peur d’une décision administrative. Chacun de nous a peur de toucher à l’argent du pays. Nous sommes des partis politiques mais si vous allez voir comment nous tenons la comptabilité et comment les commissaires au compte font leur travail, vous allez vous dire mais c’est une véritable révolution. Ça c’est dans mon champ ça, c’est dans mon domaine ça et je peux dire le progrès qui est fait. Mieux c’est que la réorganisation des calendriers des élections, c’est tellement bien que c’est ça qui m’a amené à avoir le courage de faire une proposition de loi pour toucher la constitution parce que quand on est en pleine réforme et que vraiment on recherche l’intérêt du pays, quand on voit quelque chose qui ne va pas on insiste. Vous avez vu vous-même, le président a pu accepter ‘’d’accord si on doit réduire mon mandat pour régler ce problème je suis d’accord’’. Ça c’est une évolution. On ne pouvait pas imaginer quelqu’un dire à YAYI Boni quand il était au pouvoir on va diminuer son mandat de deux mois ou de trois mois, on ne peut pas. Donc sur le plan des réformes politiques, il y a une grande évolution qu’il faut noter.
Sur le plan administratif, vous envoyez vos enfants maintenant dans l’école publique, mais ils font les études cette fois-ci toute l’année. Et les écoles publiques ont repris le devant des résultats parce que c’est des professeurs qualifiés qui sont là-bas. Il y en a qui ont sorti tous leurs enfants du privé où ils étaient pour les ramener au public. Même si un seul maître enseigne soixante dix enfants, il est meilleur qu’un non maître qui enseigne cinquante enfants. Il y a plus d’organisation, plus de discipline. Vous n’irez plus à l’hôpital pour qu’on vous dise qu’il y a grève, vous ne pouvez pas être soigné. Tout ça, c’est des réformes qu’on ne voit pas tout de suite mais qui sont fondamentales pour un pays. Regardez la douane, avant quand on dit concours de douane ou bien on va à la douane, on dit que celui qui est à la douane c’est un homme riche, mais aujourd’hui, les systèmes de contrôle sont là et les douaniers deviennent nerveux. Les systèmes de contre opération, c’est-à-dire que vous initiez un programme et il y a une équipe qui fait le contrôle qui est parallèle et qui n’est pas de votre corps. Je peux dire donc sans me tromper que ce qu’il a fait est énorme mais tant qu’il reste à faire on dit on n’a rien fait, mais il faut reconnaitre ce qui est fait et ce qui n’est pas fait n’est pas quelque chose qu’on a dû planifier.
Vous prenez dans le domaine agricole, c’est sous Talon qu’on a créé la culture du soja. Le soja existait, mais la culture commerciale du soja c’est sous Talon qu’on a commencé et aujourd’hui des efforts sont en cours pour que ça devienne une filière qui va fonctionner autant que le coton. Des usines sont en train de s’installer pour faire la semi-transformation au moins. A partir de là, il crée la valeur ajoutée avant d’exporter. Pour les cajous, même chose. Et sur le plan cajou, oui je sais qu’il y a l’opposition, les gens qui vont dire aux paysans, votre cajou que vous vendez on vous embête. Mais sachez une chose, c’est le président Talon qui suit la subvention de l’Etat à financer sur toute l’étendue du territoire national. L’opération d’élagage des plans d’anacardiers, moi je viens des zones de production et ce que je dis là, si vous n’êtes pas dans cette production, vous ne pouvez pas savoir ça. Quand un arbre d’anacardier a plus de dix ans, quinze ans, vingt ans, il est grand, mais il ne produit pas, il faut l’élaguer pour lui redonner vie. Cela a été fait gratuitement sur toute l’étendue du territoire nationale dans le champ de mes parents partout, moi j’ai vu. Même dans mon propre champ cela a été fait parce que mes parents avaient de petites plantations qui avaient près de cinquante ans. C’est avec les tronçonneuses que les gens viennent, on élague on enlève les branches qui sont superflues là et la plantation est aérée, elle produit mieux. Si tu n’as pas de vision tu ne peux pas faire ça. Si on va énumérer tout ce que Talon a fait dans tous les départements, dans toutes les communes. Ma commune est la première à bénéficier de ARCH où des gens qui n’ont pas d’argent sont consultés et soignés. Or, les pauvres là avant ils n’allaient jamais à l’hôpital parce qu’eux c’est des racines on fait pharmacopée, si ça va, ça va, si ça ne va pas tu meurs. Voilà, je pense que pour les huit ans, beaucoup de choses sont faites.
Vous-mêmes les journalistes dans votre domaine, vous savez très bien que l’évolution sur le plan technologique, le pays a été élevé à un niveau donné. Quand vous êtes au Bénin, vous ne vous rendez pas compte mais quand vous sortez, vous allez dans d’autres pays et vous voyez où ils en sont, vous estimez que nous sommes développés. Encore une fois, on gère un pays, si vous n’avez pas de comparaison avec d’autres pays vous ne pouvez pas savoir si votre pays évolue ou n’évolue pas. Je suis bien placé aujourd’hui pour dire, je suis fier de ce qui se passe ici. Je suis fier de ce que le Président Talon a pu réaliser en huit ans. (…)